Autres registres;
1) n'oubliez pas que la pétition de la coordination citoyenne sert à donner du poids, au sens propre, en kilos de papier, à nos revendications
quotidiennes, pour le conseil interministériel du 28 à Nantes. Même si son objectif (le pompage des cuves) en choque certains, la mobilisation
qu'elle crée est réelle. Ne décevons pas ceux qui se mobilisent, parfois exceptionnellement. Adressez le feuilles à : MaréeNoire, La Poste,
56590 ILe de Groix, jusqu'au 25 Février
2) Quelqu'un peut-il venir en aide à Olivier Dian, bien seul aux Sables D'Olonne, qui me signale qu'aujourd'hui les vannes ouvrant sur les salines
y ont laissé pénétré de grandes quantités de pétrole. Il semblerai que les médias locaux soient encore moins téméraires qu'en Bretagne, et
pourtant, des parcs à huîtres privés et des zones écologiques fragiles sont bel et bien touchés aujourd'hui. Tel d'Olivier 06 10 63 73 28.
OU EN EST LA CREATION DU COLLECTIF DE VENDEE??
3) recu ce soir par le Dr Magali Remaud Simeon (CNRS) un extrait de l'analyse d'analytica; Le labo affirme que l'échantillon prélevé à Groix est
bien un DIS (déchet industriel spécial). voir site http://www.labo-analityca.com
Le transport des DIS étant interdit, nous attendons avec impatience les analyses d'autres échantillons et leur contre expertise, qui permettraient
d'obliger Total à financer la totalité du coût de la catastrophe.
4) A propos de l'appel à stopper le ramassage par les bénévoles, bravo à l'initiative du collectif de Nantes, il faudrait amener ce débat au
niveau qu'il mérite. Mais n'empêchons pas les bénévoles qui veulent continuer de le faire.

Suite à la réunion publique du samedi 12 février sur l’île de GROIX, nous avons pris une initiative.

Cette initiative est l’émanation d’une volonté citoyenne d’agir pour que tous les moyens, à quelques niveaux que se soient, puissent être mobilisés pour que cesse l’agression dont nous sommes victime. C’est une question de dignité. Cette action est initiée par les habitants des l’îles bretonnes, sans considération partisane. Notre volonté est qu’elle s’étende à l’ensemble des communes touchées par la marée noire. Pour commencer, nous lançons une pétition dont le mot d’ordre unique est le démarrage immédiat du pompage des épaves de l’ERIKA. Deux mois après le naufrage, il est inadmissible que rien n’ait été fait à ce sujet. L’état ne doit pas laisser à Total le " soin " de faire ses propositions. Il doit prendre ses responsabilités et imposer ses prérogatives pour que le chantier débute sans délai. Cette question est pour nous essentielle. Tout chantier de réhabilitation des sites et de notre image en dépend. Une forte mobilisation sera aussi un signe fort pour faire aboutir d’autres revendication par exemple sur la réglementation du transport maritime et sur le " partage " de l’information. Nous en sommes les premiers concernés.

Tirons rapidement les leçons de cette lamentable affaire et responsabilisons nous pour ne plus subir en encore la loi des plus forts.

Aujourd’hui 13 fevrier 2000, alors que nous pensions avoir nettoyé le plus gros de la pollution, des arrivages massifs de plaques de pétrole reviennent sur les côtes.

Quelle confiance devons nous avoir au sujet du colmatage des fuites ?

Nous, habitants du littoral, EXIGEONS le pompage immédiat des épaves de l’Erika.

Les moyens techniques existent, et ce n’est pas à Total uniquement de faire des propositions. Cela a assez duré.

L’état doit être à l’écoute d’entreprises spécialisées capables d’intervenir dans l’instant, et en mandater une sans délai.

Ces signatures sont destinées à peser sur le conseil interministériel de Nantes du 28 fevrier .